Du 1er février au 25 mai 2025 au Palais du Roi de Rome
Du mercredi au dimanche : 14h30 – 18h
Le samedi : 10h30 – 12h30 et 14h30 – 18h
L’Île-de-France comporte plus de 80 cités-jardins émanant des offices publics départementaux, municipaux mais aussi d’entreprises.
L’exposition temporaire de 2018 au MUS « Les cités-jardins d’Île-de-France, une certaine idée du bonheur » a été l’occasion de découvrir leur diversité et leurs richesses.
En 2025, la ville de Rambouillet présente la version itinérante de cette exposition, en mettant particulièrement l’accent sur la cité-jardins des Éveuses.
La cité-jardins des Éveuses
Considérée comme accueillant les premiers logements sociaux de Rambouillet, cette « cité-jardin »
fut édifiée de 1930 à 1933 par Hector Caignart de Mailly pour l’OPHBM de Seine et Oise, devenu
ensuite l’OPIEVOY puis les Résidences Yvelines Essonne.
Plutôt qu’une « cité-jardin », nous pourrions parler ici de « quartier-jardin ». En effet, ces quelques
logements bâtis au milieu des champs à l’époque, répondent aux déterminants de la cité-jardin mais
à moindre échelle et leur construction n’a jamais fait l’objet d’un plan d’urbanisation global intégrant
la construction d’équipements publics.
Les logements ont fait l’objet de travaux au fil des décennies. Ainsi des salles de bains ont été créées
dans tous les logements, en remplacement des bacs à linge. Dans le collectif, certains logements F4
ont été transformés en F3.
Entre 2000 et 2002, les points d’eau, les huisseries et les portes d’entrée ont fait l’objet d’une
rénovation.
L’un des pavillons, aux n°60 et 62 de la rue des Éveuses a été mis en vente dans les années 2000 et
les deux logements relèvent donc aujourd’hui de propriétaires privés.
Une seconde cité-jardin avait été projetée à la même époque à Rambouillet : la « Cité-jardin groupe
Raymond Patenôtre », projet porté par la Société d’HBM « La Maison des anciens combattants ». 41
logements, dessinés par les architectes Marcel Noyer et M. Boulenger auraient dû être construits sur
un terrain de 16 355m² le long de la rue de la Fosse Jean (approximativement à l’emplacement des
jardins familiaux actuellement dont l’accès se fait par la rue du clos Picard). Mais une problématique
liée au système envisagé d’écoulement des eaux pluviales et ménagères du lotissement dans un
fossé bordant la forêt de Rambouillet, créant une servitude sur les parcelles forestières, entraîna un
avis défavorable du Service des Eaux et Forêts et le projet ne fut finalement pas concrétisé.