Cet objet est un guide-chant à clavier transpositeur : le clavier est mobile par rapport aux clapets qu’il actionne. On peut ainsi le positionner de manière à jouer une gamme majeure donnée sur les touches blanches uniquement. L’étiquette collée au-dessus du clavier sert de repère afin de positionner celui-ci. A gauche, le levier actionne le double soufflet interne, les deux boutons blancs servent, quant à eux, à changer d’octave (un bouton est absent sur l’œuvre).
Dès le XIXe siècle, il est demandé aux maîtres de développer le goût de la musique vocale par le chant. Souvent tirés du répertoire populaire ou patriotique, ces chants contribuent aux valeurs morales et civiques enseignées à l’école. En 1882, deux heures par semaine doivent permettre d’apprendre à chanter, à acquérir des rudiments de solfège, à exécuter des dictées orales et à interpréter des morceaux d’ensemble. L’écoute d’œuvres est recommandée.
La pédagogie développée dans les écoles de la cité-jardins reprend cet enseignement.