Vers 1860, Eugène Olibet importe en France des procédés de fabrication de biscuits secs venus d’Angleterre qu’il est allé étudier sur place. Associé avec le financier Auguste-René Lucas, il lance en 1872 un premier établissement à vapeur à Talence, près de Bordeaux avant d’aménager l’usine de Suresnes en 1879. Située quai Gallieni entre la rue du Port-aux-Vins et la rue du Bac, elle fournit en biscuits la Capitale et la partie septentrionale de la France.
Elle emploie 400 personnes dont 80 % de femmes à la fabrication journalière de biscuits aux noms évocateurs : Lux, Demi-lune, Prime-thé, Petit-beurre…Ces biscuits comme ceux de leurs concurrents Lefèvre-Utile (LU), Biscuiterie Nantaise (BN), sont proposés dans des boîtes métalliques aux formes et aux illustrations caractéristiques. Parallèlement, la fabrication de boîtes en métal simplement enrobées de papier continue à prospérer.
Après le transfert du siège à Arcueil en 1934, la fermeture du site parisien a lieu en 1938. L’usine est démolie en 1940 et cède la place à l’industrie métallurgique.
Grâce à cette boîte « Jeu de chevaux », Olibet tente de conquérir une nouvelle clientèle à travers la cible des enfants. Chacun peut miser sur son cheval favori qui porte le nom d’un biscuit !
Aujourd’hui, les descendants de la famille Olibet ont racheté la marque et s’apprêtent à commercialiser de nouveau les biscuits d’antan !