Cette couronne de Rosière a récompensé Madeleine Petit en 1928.
À Suresnes, une jeune fille est récompensée pour son obéissance et sa vertu depuis 1777 en étant sacrée « Rosière ». Cette tradition encore existante est instituée par l’abbé Jean Benoit d’Hélyot et renforcée en 1804 par le don de la famille Panon Desbassayns de Richemont en souvenir de leur fille Camille, morte très jeune.
L’écrivain Jean Prasteau raconte comment s’y déroulait la cérémonie de la rosière au début du XIXe siècle : « Le rituel de la fête prévoyait un cortège dans les rues de Suresnes. Les candidates y participaient, vêtues de blanc, le visage dissimulé sous un voile, un large ruban rose en sautoir. Elles prenaient place dans l’église et attendaient la décision des jurés qui votaient au banc d’œuvre. La lauréate était ensuite conduite au pied de l’autel par le maire ».
Une couronne ou d’autres cadeaux comme une timbale et un rond de serviette en argent récompensent la jeune fille.