La Belle Cycliste, la Belle Gabrielle, le Moulin Rose, le Père Lapin, Au bon vin de Suresnes, Au Rendez-vous des Canotiers, A la descente du Fort… tous ces noms évoquent les dimanches à la campagne, dans les guinguettes de Suresnes !
Après 1850, alors que Suresnes est desservie par le train et que les travaux du Préfet Haussmann bouleversent Paris, de nombreuses personnes choisissent l’ouest parisien pour la construction d’une résidence secondaire ou tout simplement pour venir pratiquer des loisirs comme le canotage, la danse et plus tard la bicyclette.
Toutes les conditions sont réunies pour attirer les fêtards : le vin qui n’a pas franchi l’octroi est détaxé, sa culture se fait sur les côteaux du Mont-Valérien et les viticulteurs sont autorisés à vendre directement leur production. La culture maraîchère et le fruit de la pêche peuvent être servis.
Plusieurs établissements comme la Belle Gabrielle ouvrent leur porte : ce nom est tirée de la présence de Gabrielle d’Estrée à Suresnes, vers 1720. La favorite d’Henri IV y aurait eu une propriété… même si aucune preuve n’atteste cette légende !