J’ai 10 ans !

Le 1er juillet, le MUS a fêté son anniversaire à l'occasion d'une après-midi festive remplie de surprises... Prolongeons cette célébration !

J'ai 10 ans !

« J’ai 10 ans » est une opération de médiation culturelle menée par des élèves de l’école des Raguidelles âgés de 10 ans : ils ont sélectionné des œuvres des collections qu’ils ont présenté au public à l’occasion de l’anniversaire du MUS.

Dans un premier temps, les enfants sont venus visiter le musée et ses collections permanentes. Chaque enfant a choisi sa thématique et son objet préféré.

Ils ont ensuite découvert le centre de documentation et les ouvrages spécialisés qui leur ont permis de récolter de précieuses informations pour préparer leurs cartels.

Plusieurs séances organisées en classe, ont permis de structurer leurs développements. Des prises de sons ont été réalisées afin de conserver une trace de leurs interventions, à réécouter en podcast sur le site du musée.

Pour compléter cette expérience, les enfants ont eu l’occasion de découvrir les réserves du musée avec la chargée des collections du musée. Ils ont ainsi pu observer de près les objets non-exposés.

Enfin, ils ont réalisés leurs tote-bags personnalisés, qui leur permettront – comme le suggérait une des jeunes médiatrices – d’« avoir 10 ans toute leur vie » ! Et c’est tout le bien que nous leur souhaitons !

La pierre tombale de Guillemette Faussart par Ilyas

Titre : Pierre tombale de Guillemette Faussart
Auteur : Anonyme
Période (siècle ou millénaire) : 16e siècle
Technique et matériaux : calcaire (taillé, polychrome)
Dimensions : H. 88 cm ; l. 85 cm ; P. 9 cm ; Pds. 300 kg

Quoi :
Cet objet est la pierre tombale de Guillemette Faussart. De tous les objets exposés au MUS, il s’agit du plus ancien et du plus lourd !

La pierre tombale est divisée en deux parties :

En partie supérieure, on peut voir une frise de personnages. On reconnait un Christ au centre, il lève les deux mains pour bénir les croyants. Il est accompagné d’un ange que l’on distingue grâce à ses ailes. Remarquez qu’il reste quelques traces de peintures, on parle de « polychromie », cette pierre devait être très colorée à l’origine !

En partie inférieure, on découvre un texte écrit en vieux français, on peut distinguer quelques mots : parviendrez-vous à déchiffrer le message ?

Qui :
Guillemette Faussart était une femme ermite. C’est la première femme qui a décidé de vivre seule tout en haut de la colline du Mont-Valérien. Elle y a fait construire la chapelle Saint-Sauveur. Quand elle meurt, en 1561, elle se fait enterrer près de cette chapelle.

Quand :
Cette histoire se déroule au 16e siècle puisque c’est en 1556 que Guillemette Faussart décide de s’installer à cet emplacement.

Où :
Le Mont-Valérien est une colline qui culmine à 161 mètres, c’est le point le plus haut de l’Ile-de-France (Montmartre ne s’élève qu’à 131 mètres) !

L’histoire du Mont-Valérien est d’abord religieuse, avant de devenir militaire au 19ème siècle. C’est la Révolution Française qui met fin à la première partie de cette histoire, puisque durant cet évènement, toutes les chapelles sont détruites !

Pourquoi :
J’ai choisi de parler du Mont Valérien car c’est un très beau sujet. C’est un magnifique exemple de l’histoire de Suresnes et qui marque aussi des évènements très important.

Guillemette Faussart est une femme importante dans l’histoire de Suresnes. Or, dans les cours d’histoire, on parle beaucoup des « grands hommes », mais on oublie trop souvent les « grandes femmes ». C’est pour cela que cet objet conservé au MUS est important et que j’ai choisi d’en parler !

Guillemette Faussart me fait un peu penser à Mulan, même si elles n’ont pas vécu à la même époque ni dans le même pays ! Mais elles sont toutes les deux des femmes très courageuses : Mulan est la première femme à avoir combattu et Guillemette Faussart est la première femme ermite !

 

Lien vers la notice de l’œuvre

La carte postale "Le fort du Mont Valérien" par Raphaël

Titre : Le fort du Mont Valérien
Auteur : Anonyme
Période (siècle ou millénaire) : époque contemporaine
Technique et matériaux : reproduction
Dimensions : H. 9 cm ; L. 14 cm

Quoi :
Ce tiroir présente des documents qui illustre l’histoire plus récente du Mont-Valérien : fort militaire au XIXe siècle, lieu d’exécution au XXe siècle et lieu de mémoire au XXIe siècle.

Quand :
Le fort du Mont-Valérien a été construit pour les militaires à partir de 1841.

Pendant la seconde guerre mondiale, le fort du Mont-Valérien a été utilisé par les allemands pour fusiller plus de 1000 résistants.

Après la guerre, en 1960, le Général de Gaulle inaugure le Mémorial de la France combattante.

Où :
L’emplacement est stratégique puisque le Mont-Valérien est une colline qui s’élève à 161 mètre d’altitude. Les militaires pouvaient ainsi surveiller la capitale et réagir en cas d’attaque.

Pendant la guerre, les allemands se sont installés dans cette forteresse pour fusiller les résistants en toute discrétion.

C’est donc pour rendre hommage à ces héros de la seconde guerre mondiale, que le Général de Gaulle a choisi d’installer le mémorial à proximité du fort.

Pourquoi :
J’ai choisi le Mont-Valérien car c’est une colline qui n’est pas loin de chez moi ! Un jour, je suis allé à la montagne et le trajet a duré plus de 4 heures !

 

Lien vers la notice de l’œuvre

La boîte à biscuits Olibet "Jeu de chevaux" par Anatole

Titre : Jeux de chevaux d’Olibet
Auteur : Anonyme
Exécutant : Olibet
Date : première moitié du XXème siècle
Technique et matériaux : fer blanc (peint, chromolithographie)
Dimensions : H. 5,7 cm ; D. 22,4 cm

Quoi :
C’est une boite à biscuits qui peut se transformer en jouet quand il n’y a plus de biscuit à l’intérieur !

La boite est ronde, le couvercle est décoré par des chevaux de courses et par des numéros.

Pour jouer il faut faire tourner le couvercle et parier sur l’un des chevaux !

La partie fixe de la boite est décorée par des personnages qui sont en train de regarder la course, de parier et même de se disputer !

Qui :
Jean-Honoré et Eugène Olibet ont remarqué que les anglais utilisaient des boites en métal pour commercialiser leurs biscuits et pour améliorer leur conservation.

Avant la première guerre mondiale, en France, les boites à biscuits n’existaient pas vraiment, on achetait les biscuits en vrac dans des sachets.

Olibet va avoir l’idée de créer des jolies boites qui peuvent se transformer en jouet.

Quand :
L’usine Olibet a été installée vers 1880 à Suresnes. On y fabriquait les biscuits et les boites.

Où :
L’usine de Suresnes était située sur les bords de Seine.

Comment :
La boite est en fer blanc et les décors sont peints.

Pourquoi :
Cette boite me plait car sa forme me fait penser à une soucoupe volante !

Le jeu me fait penser au casino ou à une toupie. J’aimerais bien jouer avec !

 

Lien vers la notice de l’œuvre

La boîte à biscuits Olibet "Wagon-Restaurant" par Johann et Blanche

Titre : Wagon-Restaurant d’OLIBET
Auteur : Anonyme
Exécutant : Olibet
Date : vers 1905
Technique et matériaux : fer blanc (lithographie)
Dimensions : L. 32,5 cm ; H. 9,5 cm ; l. 8 cm ; P. 6,4 cm

Quoi :
C’est une boite à biscuits en forme de wagon. Quand on a fini de manger les biscuits, la boite devient un jouet. Quand on assemble plusieurs wagons on reconstitue un train !

Ici nous avons le wagon-restaurant : si l’on observe bien, à travers les fenêtres du wagon, on peut voir des personnages en train de déjeuner. On peut même imaginer leurs conversations…

Qui :
Jean-Honoré et Eugène Olibet sont les inventeurs d’une marque de biscuits qui porte leur nom.

Quand :
Jean-Honoré Olibet installe sa première usine à Talence, près de Bordeaux en 1872. Il ouvre une deuxième usine à Suresnes en 1880. Le site de Suresnes est abandonné en 1934 et l’usine est démolie en 1940.

L’inscription sous la boite indique : « Exposition universelle 1900 ».

Où :
L’usine de Suresnes était située sur les bords de Seine, entre la rue du Port-aux-vins et la rue du Bac au 22 quai Gallieni.

Comment :
La boite a été fabriquée en fer blanc.

Pourquoi :
Nous avons choisi cette boite car elle nous fait penser au tramway qui est près du MUS ! C’est amusant de voir un train miniature dans le musée, puisque cela nous renvoie à son histoire : saviez-vous qu’avant d’être un musée, ce bâtiment était une gare ?

Nous aimerions bien jouer avec ce train : nous pourrions mettre tous nos trésors à l’intérieur et faire comme si nous allions livrer des marchandises. Avec du carton, nous pourrions construire un pont pour faire passer le train en dessous…

Olibet a rendu plein d’enfants très heureux en imaginant ces jouets, alors merci Olibet !

 

Lien vers la notice de l’œuvre

La boîte à biscuits Olibet "Pales sur fond étoilé" par Martin

Titre : Pales sur fond étoilé
Auteur : Anonyme
Exécutant : Olibet
Date : deuxième quart du XXème siècle
Technique et matériaux : métal (chromolithographie)
Dimensions : H. 5,2 cm ; D. 18,7 cm ; P. 4 cm

Précision :
Cet objet est actuellement bien conservé dans les réserve du musée mais on le retrouve facilement sur le site internet du MUS !

Quoi :
C’est une boite à biscuit de forme ronde et de couleur bleue foncée. Elle est décorée par une hélice rouge et par des étoiles argentées.

Qui :
Jean-Honoré et son fils Eugène Olibet avaient beaucoup d’idées : ils ont inventé des biscuits mais aussi des jolies boites en métal.

En France, ils avaient des concurrents qui sont encore très connus aujourd’hui : LU et BN qui étaient situés à Nantes.

Quand :
Jean-Honoré Olibet a installé son usine à Suresnes en 1880. Cette boite a été réalisée bien plus tard : entre 1925 et 1950.

Comment :
La boite est en métal.

Pourquoi :
La boite me fait penser au bouclier de Capitain America et à un frisbee.

Captain America est un super-héros qui possède un bouclier indestructible. Il utilise le bouclier pour le lancer sur ses ennemis.

Le frisbee a été inventé sur une plage de Californie par un couple : au départ ils s’amusaient avec un moule à tarte et il avait baptisait ce jeu « moule à gâteau volant ». Le mot frisbee n’apparait que quelques années plus tard, en référence à monsieur Frisbie, qui était pâtissier !

Captain America est un personnage qui existe depuis 1940 et le frisbee est un jeu qui s’est développé à partir de 1937 : c’est peut-être une drôle de coïncidence, mais c’est à cette même époque qu’Olibet imagine cette boite à biscuits !

 

Lien vers la notice de l’œuvre

La boîte à biscuits Olibet "Bagatelle" par Nicolas et Enora

Titre : Bagatelle par Olibet
Auteur : Anonyme
Exécutant : Olibet
Date : vers 1905
Technique et matériaux : fer, métal (imprimé, embouti)
Dimensions : L. 28 cm ; H. 4,4 cm ; l. 16 cm

Précision :
Cet objet est actuellement bien conservé dans les réserve du musée mais on le retrouve facilement sur le site internet du MUS !

Quoi :
Nous allons vous présenter la boite en forme de jeu de flipper. Quand on avait terminé les biscuits qui se trouvaient à l’intérieur, on pouvait jouer avec !

La boite est de forme rectangulaire et sur son couvercle on peut voir 13 trous qui portent des numéros différents. Pour jouer, il suffisait de lancer une bille en tirant sur une ficelle et de la faire retomber dans un des trous pour marquer des points. Le but du jeu est de faire 10 points en 3 coups.

Comme cette boite est très ancienne, elle a plus de 100 ans, on n’arrive plus à l’ouvrir ! Mais on peut imaginer que la bille se trouve encore à l’intérieur…

Qui :
Jean-Honoré Olibet et Eugène Olibet ont transformé la biscuiterie française au début du XXe siècle. Ils se sont beaucoup inspiré du modèle anglais.

Quand :
Jean-Honoré Olibet installe sa première usine à Talence, près de Bordeaux en 1872. Il ouvre une deuxième usine à Suresnes, au bord de la Seine, en 1880.

Des centaines de personnes travaillaient dans cette usine, mais elles n’étaient pas très bien payées.

Comment :
La boite est en fer et en métal.

Pourquoi :
Nicolas : à cette époque, il n’y avait pas beaucoup de jouet donc ça faisait des jouets en plus. On voit que c’est un flipper ancien car il n’y a pas d’écran. Moi aussi j’aime bien jouer au flippeur, d’ailleurs j’en ai un petit chez moi !

Enora : au début j’ai cru que c’était un billard, mais en fait pas du tout, c’est un flipper ! Cette boite me plait car elle est décorée avec des coquelicots.

 

Lien vers la notice de l’œuvre

 

La boîte à biscuits Olibet "Coq" par Sofia

Titre : Coq
Auteur : Anonyme
Exécutant : Olibet
Date : première moitié du XXème siècle
Technique et matériaux : métal (chromolithographie)
Dimensions : L. 20,3 cm ; H. 2,8 cm ; l. 12,9 cm

Quoi :
C’est une boite à biscuits de forme rectangle, plutôt petite mais un peu plus grande qu’une boite de sardines. Elle est bleue foncée. Sur le couvercle, on peut lire le nom d’Olibet en lettres majuscules. Au-dessus de l’inscription, un coq déploie ses ailes et se met à chanter ! Il se tient debout devant un biscuit demi-lune qui évoque le lever du soleil !

Qui :
Jean-Honoré Olibet est un pâtissier. Il a travaillé avec son fils Eugène Olibet.

Eugène Olibet a voyagé en Angleterre. Il a découvert les délicieux biscuits anglais et il est revenu en France avec de nouvelles recettes. La famille Olibet va alors transformer le secteur de la biscuiterie en imaginant des gâteaux de toutes les formes : la forme la plus connue est la demi-lune !

Quand :
Jean-Honoré Olibet installe sa première usine à Talence, près de Bordeaux en 1872. Il ouvre une deuxième usine à Suresnes en 1880.

400 personnes étaient employées dans l’usine. Les hommes portaient les charges lourdes comme les sacs de farine. Les femmes s’occupaient des taches plus délicates comme la décoration des biscuits ou l’emballage. Les femmes étaient plus nombreuses que les hommes dans l’usine.

Où :
Au départ l’usine était à Bordeaux et ensuite il s’est installé à Suresnes.

Comment :
La boite est en métal.

Pourquoi :
Le coq me fait penser au symbole de la France ! C’est une tradition qui remonte à l’Antiquité car il était déjà présent sur les pièces de monnaies gauloises. C’est aussi le symbole de l’équipe de France

 

Lien vers la notice de l’œuvre

Le flacon de parfum Coty "Cyclamen" par Camille

Titre : Cyclamen
Verrier : René Lalique
Exécutant : Francois Coty
Date : 1920-1930
Technique et matériaux : verre (soufflé, moulé, pressé)
Dimensions : H. 12,5 cm ; l. 4,5 cm ; P. 5,5 cm

Quoi :
Le parfum « Cyclamen » est une composition du parfumeur François Coty. Le nom est une référence à une fleur.

Le flacon est imaginé par le verrier René Lalique. Il est de forme hexagonal. Il est décoré par des personnages avec des ailes : un mélange de femme et d’insecte, que l’on peut rapprocher d’une libellule. Ces femmes-insectes sont en train de relever des cyclamens qui tombent.

Qui :
René Lalique a réalisé des flacons de parfum, des vases, des bijoux. Il s’inscrit dans le courant de l’Art Nouveau. Cela veut dire qu’il s’inspire des fleurs et des animaux, plus particulièrement des insectes, pour imaginer des décors et des motifs originaux !

Quand :
Ce parfum a été créé entre 1920-1930.

Où :
René Lalique installe son atelier à Clairefontaine et sa boutique place Vendôme. C’est ainsi que François Coty découvre ses réalisations et lui propose une collaboration. Ensemble, ils révolutionnent la parfumerie : c’est la première fois que l’on présente des parfums dans des jolis flacons, à des prix abordables !

Comment :
René Lalique invente de nouvelles techniques pour travailler le verre : le verre est soufflé, moulé et pressé, en même temps !

Pourquoi :
Ce flacon me fait penser à « Fantasia ». Le dessin-animé de Walt Disney illustre des morceaux de musique classique et notamment Casse-Noisette de Tchaïkovski. Les personnages de la danse des fées ressemblent beaucoup aux personnages du flacon de parfum.

 

Lien vers la notice de l’œuvre

La boîte de poudre de riz Coty "L'Aimant" par Claudia

Titre : Poudre de riz L’Aimant
Verrier : René Lalique
Exécutant : Francois Coty
Date : vers 1927
Technique et matériaux : carton, papier (gaufré, collé, doré) Dimensions : H. 3,5 cm ; D. 7,1 cm

Quoi :
Le parfum « L’aimant » a été créé par le parfumeur François Coty. Les parfums avaient tellement de succès, que François Coty décide de les décliner sous d’autres formes : crèmes, savons et poudres vont alors apparaitre !

La boite à poudre est très soignée. Le fond est doré et recouvert de motifs de houppettes. Les houppettes sont des petits pinceaux qui servaient à appliquer la poudre sur les joues et le nez.

Le nom « L’aimant » peut être interprété de plusieurs manières. C’est le participe présent du verbe aimer. Cela fait également à un objet qui attire irrésistiblement.

Qui :
Suzanne Lalique-Haviland est la fille de René Lalique. Elle est illustratrice et elle travaille avec son père. C’est elle qui imagine le motif de la houppette. Elle a aussi réalisé des motifs pour des assiettes, des tissus, des papier-peints, des décors de théâtre.

Quand :
La gamme de produits « L’aimant » a été créée en 1927. C’est l’un des derniers parfums de François Coty. Il meurt en 1934.

Où :
L’usine de François Coty a d’abord été installée à Suresnes puis elle s’est étendue dans les villes voisines. Les coffrets en carton étaient réalisés à Neuilly-sur-Seine.

Comment :
La boite est en carton.

Pourquoi :
La forme des houppettes me fait penser à des fleurs ou à des champignons. Quand je regarde cette boite à poudre, j’imagine une fille coquette qui aime bien se maquiller.

 

Lien vers la notice de l’œuvre

Le flacon de parfum Coty "Au cœur des calices" par Emma

Titre : Au cœur des calices
Verrier : René Lalique
Exécutant : Francois Coty
Date : 1913
Technique et matériaux : verre (soufflé, moulé, pressé)
Dimensions H. 6,5 cm ; D. 7,9 cm

Quoi :
Le parfum « Au cœur des calices » est créé par le parfumeur François Coty. Le calice d’une fleur est la partie qui protège la fleur. En parfumerie, on l’utilise pour extraire l’essence de la fleur.

Le flacon a été imaginé par le verrier René Lalique. Il est vert et bleu. Il est décoré de pétales qui forment une fleur. Le bouchon est en forme de bourdon. L’inscription sur le flacon nous donne le nom du parfum et le nom du parfumeur.

Qui :
Dans les années 1910, François Coty est déjà célèbre et il produit de nombreux parfums. Il se fait connaitre dans le monde entier. Il fait fortune et achète plusieurs châteaux !

Quand :
« Au cœur des calices » a été créé en 1913, il a 110 ans !

Où :
L’usine de François Coty est installée à Suresnes, elle est appelée « la cité des parfum ». 4000 personnes travaillent dans cette usine. Les flacons de parfums sont remplis à la main.

Cette usine a disparu dans les années 1960. On peut encore admirer deux bas-reliefs qui appartenaient au décor de cette usine dans le Parc du château.

Comment :
Pour composer des parfums, on utilise des matières premières produites par les végétaux ou les animaux. Par exemple : l’ambre est une substance fabriquée dans l’instinct du cachalot ; le castoréum est une substance contenue dans les glandes du castor.

Les matières premières sont mélangées et doivent macérer pendant plusieurs semaines avant de devenir des parfums.

Pourquoi :
Ce flacon me fait penser à un lapin avec des écailles, un grand ventre et une aile de pigeon ! J’imagine qu’une sorcière aurait pu mettre une potion dans le flacon de parfum.

 

Lien vers la notice de l’œuvre

Le flacon de parfum Coty "La Rose Jacqueminot" par Léa et Bianca

Titre : La Rose Jacqueminot
Verrier : René Lalique
Exécutant : Francois Coty
Date : 1921
Technique et matériaux : verre (soufflé, moulé)
Dimensions : H. 18,5 cm ; l. 8,6 cm ; P. 5 cm

Quoi :
Le parfum « Rose Jacqueminot » est créé en 1904 par le parfumeur François Coty, qui révolutionne alors la parfumerie ! Ce nom est une référence à un de ses amis qui travaillait à la pharmacie Jacqueminot à Paris et qui l’aurait encouragé à devenir parfumeur.

Le flacon est créé par le verrier René Lalique. Il est décoré par des épines de rosiers.

Qui :
François Coty est né en Corse en 1873. Il devient orphelin à l’âge de 7 ans. Il décide d’arrêter ses études et commence à travailler car sa mère d’accueil ne peut plus rien faire pour lui.

Il arrive à Paris en 1900 et il travaille alors avec un ami pharmacien. Il l’aide à préparer des eaux de Cologne. C’est ainsi qu’il commence à s’intéresser à la parfumerie.

Son premier parfum « Rose Jacqueminot » va le rendre célèbre !

Quand :
Le parfum est créé en 1904 et François Coty installe son usine à Suresnes en 1905. C’est donc l’une de ses premières créations !

La forme du flacon va évoluer. Le flacon présenté ici correspond à une forme imaginée dans les années 1920.

Où :
Suite au succès de son parfum « Rose Jacqueminot », François Coty décide de s’installer à Suresnes car il a besoin d’espace. Il fait édifier une usine de parfums qui deviendra « la cité des parfums », à l’emplacement du château de la Source, près du pont de Suresnes.

Comment :
Le parfum est un mélange de la rose, de jasmin, de violette, d’ambre, de musc et de bois de santal.

Le flacon est en verre soufflé et moulé.

Pourquoi :
Léa : J’aime sentir l’odeur des différents flacons et des différentes sortes de fleurs. C’est extra comme invention !

Bianca : J’aime la couleur et la forme de ce flacon. Il est rigolo, il me fait penser à un gros cactus comme dans la BD de Lucky Luke où on voit les Dalton au milieu de cactus dans le désert.

 

Lien vers la notice de l’œuvre

La flacon de parfum Worth "Dans la nuit" par Raphaël

Titre : Dans la nuit
Verrier : René Lalique
Exécutant : Jean-Philippe Worth
Date : 1924-1925
Technique et matériaux : verre (moulé, peint)
Dimensions : H. 10,5 cm ; D. 3 cm (bouchon) ; D. 4 cm (flacon à la base)

Quoi :
Le parfum « Dans la nuit » a été créé par la société Worth et par le parfumeur Maurice Blanchet. Le parfum est composé de matières premières naturelles et de synthèse. Le résultat est fleuri et ambré.

Le flacon a été imaginé par le verrier René Lalique. Il est de forme sphérique, en verre dépoli de couleur bleue nuit et il est recouvert d’étoiles. Le bouchon est également décoré d’étoile et d’un croissant de lune.

Le parfum « Dans la nuit » est le premier d’une série de parfum ». Les suivants sont : « Vers le jour », « Sans adieu », « Je reviens », « Vers toi ». Lorsqu’on les assemble, ces noms de parfums forment une phrase ! c’est poétique, vous ne trouvez pas ?

Qui :
Gaston et Jean-Philippe Worth sont les fils de Charles Frederick Worth, le grand couturier qui dessinait les robes de l’impératrice Eugénie ! Ce sont eux qui décident de créer des parfums comme d’autres couturiers l’ont fait. Ils vont rencontrer le parfumeur Maurice Blanchet et vont lui proposer de s’associer !

Où :
En 1860, Charles-Frederick Worth fait construire son château à Suresnes, à l’emplacement de l’actuel hôpital Foch. Il est détruit dans les années 1930.

Quand :
Maurice Blanchet installe ses ateliers de parfumerie à Suresnes en 1924. C’est un grand atelier de 7000 mètres carrés. C’est à ce moment-là que la qu’il fait la rencontre de Gaston et Jean-Philippe Worth.

Comment :
Le verre a été moulé puis peint en bleu

Pourquoi :
J’aime ce flacon de parfum car il me fait penser à une boule de Noel. J’aime le bleu et les étoiles !

 

Lien vers la notice de l’œuvre

 

L'affiche "Le Zèbre" par Lew

Titre : Le Zèbre
Auteur : Jean Villemot (dessinateur)
Période : 1911
Technique et matériaux : affiche
Dimensions : L. 151 cm ; H. 115 cm

Quoi :
Cette affiche en couleur représente une course de voitures. La première est une automobile Le Zèbre type A, le dessinateur a ajouté une tête de zèbre à l’avant de la voiture. La seconde est une voiture tirée par un cheval. Le message publicitaire annonce : « Le zèbre va 3 fois plus vite que le cheval et mange moitié moins ».

Qui :
Jules Salomon, Georges Richard et Jacques Bizet (vous avez reconnu : c’est le fils du grand compositeur Georges Bizet !) sont les fondateurs de l’usine automobile Le Zèbre.

Quand :
Le Zèbre de type A est produit entre 1909 et 1912 à Suresnes. Pendant la première guerre mondiale, ces automobiles sont utilisées par l’armée.

En 1917, Jules Salomon quitte la société pour rejoindre Citroën. Après son installation à Puteaux, la société s’arrête en 1938.

Où :
L’usine est implantée à Suresnes en 1894.

Comment :
L’automobile Le Zèbre type A est petite, elle n’a que deux places. Elle est équipée d’un moteur monocylindre de 600-650 cm3, à deux vitesses, qui peut atteindre les 50 km/h en vitesse de pointe. Elle est légère et maniable.

Pourquoi :
L’automobile le Zèbre est une splendide voiture et c’est dommage que l’usine n’ait existé que pendant 29 ans !

 

L'affiche "Darracq" par Louis

Titre : Darracq
Auteur : Walter Thor
Période : vers 1905
Technique et matériaux : affiche
Dimensions : H. 119,7 cm ; l. 161,4 cm

Quoi :
Cette affiche en couleurs représente une voiture de course de la marque Darracq. Les couleurs sont vives, on a du rouge, du bleu et du jaune ! Les lignes créent une dynamique qui donne l’impression que la voiture est en mouvement, presque prête à décoller !

Qui :
Alexandre Darracq est un industriel. Il a d’abord dirigé une entreprise qui produisait des bicyclettes Gladiator, avant de se spécialisé dans les voitures à essence. Il va battre des records de vitesse et remporter des compétitions en atteignant les 198 km / heure ! C’est comme cela qu’il va devenir célèbre et commencer à vendre beaucoup de voitures.

Quand :
En 1901, Alexandre Darracq créé la première voiture française produite en série. En 1904, la société Darracq fournit 10% de la production française de voitures et il devient rapidement le troisième producteur national après Renault et Peugeot. En 1909,

Où :
L’usine Darracq est construite au 33 quai de Suresnes (actuel quai Gallieni).

Pourquoi :
Cette voiture me fait penser aux voitures de collections que l’on peut voir au Salon de l’automobile ; mais aussi aux 24 heures du Mans, parce que les voitures Darracq ont gagné beaucoup de courses dans les années 1900 !

Plus tard, j’aimerais conduire des voitures car cela me fascine…

 

Lien vers la notice de l’œuvre

La maquette "Zèbre type A" par Théo

Titre : Automobile Le Zèbre – Type A
Auteur : Combes (maquettiste)
Période : XXème siècle
Technique et matériaux : bois, cuir, caoutchouc, laiton, marbre, métal
Dimensions : L. 38 cm ; H. 22,5 cm ; l. 17,5 cm

Quoi :
Cette maquette représente une automobile Le Zèbre de type A : le modèle emblématique de la marque produit entre 1909 et 1912 à Suresnes. Il s’agit d’une petite voiture à deux places. Le succès est immédiat face à des concurrents qui proposent des modèles plus lourds et moins économiques.

Les acheteurs peuvent compléter le modèle de base en fonction de leurs besoins par différentes options et finitions (malle de voyage, capote, etc). Plusieurs de accessoires sont présents sur la maquette comme la malle arrière qui imite l’osier, fermée par une courroie en cuir.

On peut admirer de nombreux détails : phares, klaxon, radiateur. Le capot et la porte peuvent s’ouvrir, les roues peuvent tourner !

Qui :
Jules Salomon est ingénieur, Jacques Bizet est financier. Ensemble, ils ouvrent la société des automobiles Zèbre. Ils veulent concevoir une voiture accessible par le plus grand nombre ! Cette voiture coûte alors 2750 francs, ce qui n’était pas très cher à l’époque.

Quand :
Ce modèle d’automobile a été produit entre 1909 et 1912 à Suresnes. Les modèles suivants, Zèbre B, C, D, E et Z sont développés à partir de 1912. Ils gagnent en puissance et en taille. Ils accueillent quatre passagers.

Où :
Jules Salomon et Jacques Bizet installent leur atelier au 110 de la rue Carnot à Suresnes. Les ateliers mécaniques s’installent dans les Hauts-de-Seine car ils ont plus d’espace que dans Paris. Souvent ils s’installent à l’emplacement d’anciennes usines de bicyclettes.

Comment :

L’histoire de l’automobile a débuté avec des moteurs à vapeurs plutôt que des moteurs à pétrole. Les premiers à avoir imaginé et conçu les véhicules automobiles se sont basés sur la machine à vapeur. Cette technologie s’est développée au XVIIIème siècle, grâce aux travaux de James Watt en Angleterre. Fernand Forest a poursuivi les recherches et il a inventé le moteur à explosion au XIXème siècle, en France !

Pourquoi :

Si on était dans un rêve, je serais un ingénieur et je fabriquerais des voitures à l’époque du XIXème siècle. Quand je serai plus grand, je serai ingénieur pour inventer des nouveaux moteurs.

 

Lien vers la notice de l’œuvre

La maquette de soufflerie Blériot par Jacques et Gian

Titre : Modèle de soufflerie (Blériot type 125)
Auteur : (attribué à) Louis Blériot
Date : vers 1924
Technique et matériaux : noyer, métal, cuir
Dimensions : L. 56 cm ; H. 14,5 cm ; l. 90 cm

Quoi :
Cette maquette correspond au Blériot de type 125. Cet avion de ligne a été conçu pour accueillir entre 10 et 12 passagers. La particularité de cet avion est qu’il possède deux moteurs : un à l’avant et un à l’arrière. Cela n’était pas courant à cette époque !

La maquette est passée en soufflerie, pour voir si cet avion pouvait résister à l’écoulement de l’air.

Qui :
Léon Kirste est un ingénieur qui travaille pour la société de Louis Blériot. C’est lui qui a dessiné ce modèle d’avion.

Quand :
Le Blériot type 125 a été dessiné à la fin des années 1920. Il a effectué son premier vol en 1931, mais l’essai n’a pas été concluant car le moteur arrière est tombé en panne. Le Blériot type 125 n’a donc jamais été commercialisé.

Cet échec annonce la fin de la carrière de Louis Blériot, qui meurt d’ailleurs quelques années plus tard, en 1936.

Où :
L’usine de Louis Blériot se trouvait sur les quais, à Suresnes.

Comment :
Cette maquette d’avion a été construite en bois et en métal.

Pourquoi :
Jacques : cette maquette est très décorative, elle me fait penser à un oiseau en bois, cela me donne envie de la dessiner.

Gian : j’aime les avions et je trouve que ce qu’a fait Louis Blériot est un exploit !

Lien vers la notice de l’œuvre

L'avion-jouet mécano par Léandre

Titre : avion-jouet
Fabricant : Meccano
Date : vers 1930
Technique et matériaux : tôle sérigraphié
Dimensions : L. 34 cm ; l. 32 cm

Quoi :
Cet avion Meccano a une hélice et des roues mobiles. Les ailes sont bleues. Meccano est un jeu de construction, la filiale française a été créé en 1912.

Le modèle présenté ici peut évoquer le Blériot XI de 1909 par sa forme : c’est un monoplan car il a une seule paire d’ailes.

Qui :
Louis Blériot est un aviateur et un constructeur.

Quand :
En 1909, Louis Blériot réalise l’exploit de traverser la Manche en 37 minutes, à bord du Blériot XI.

Avant de réussir cet exploit, il avait fait des essais au-dessus de la Seine et il s’était écrasé plusieurs fois !

Où :
Louis Blériot installe son usine à Suresnes en 1915.

Il n’est pas le seul puisque Edouard Nieuport a également installé son usine à Suresnes. Il a, lui aussi, fait avancer la recherche dans le domaine de l’aviation.

Comment :
L’avion Meccano est composé de baguettes en tôle perforées et assemblées par des vis.

Pourquoi :
Connaissez-vous la chanson de Starshooter qui raconte l’aventure de Louis Blériot ? : « En petit monoplan Louis, Louis, Louis, Les moustaches au vent, Louis, Louis, Louis, Pour 1000 livres sonnantes, Louis, Louis, Louis, Calais-Douvres en volant, Louis, Louis, Louis »

 

Lien vers la notice de l’œuvre

La mosaïque des ateliers d'aviation de Louis Blériot par Samuel

Titre : Ateliers d’aviation Louis Blériot
Auteur : Anonyme
Date : 1917
Technique et matériaux : mosaïque (grès cérame, pâte de verre)
Dimensions : H. 50 cm ; l. 50 cm ; E. 34 cm ; Pds. 15 kg

Quoi :
Sur cette mosaïque, on peut lire les initiales de Louis Blériot : le L et le B sont entrelacés et inséré dans un médaillon. Les lettres sont bleues et se détachent sur un fond beige.

Cette mosaïque servait à décorer l’usine de Louis Blériot à Suresnes. Une partie de la mosaïque est encore visible à l’emplacement de l’usine.

Qui :
Louis Blériot est le premier homme qui a traversé la Manche avec un avion construit en bois et en toile !

C’est le début de la gloire pour Louis Blériot : plus de 800 Blériot XI sont vendus entre 1909 et 1919.

Où :
En 1915, Louis Blériot installe son usine à Suresnes. Il choisit un emplacement de 28 000 m2, situé en bordure de Seine.

Quand :
Pendant la Première Guerre mondiale, l’usine produit plus de 10 000 avion pour l’armée française. Pour cela, 2500 ouvriers travaillent jour et nuit !

Après la guerre, Louis Blériot se tourne vers l’aviation civile mais il ne reçoit plus assez de commande.

En 1936, la société est rachetée par l’Etat et Louis Blériot meurt la même année.

Comment :
Cette mosaïque est composée de tesselles de grès cérame et d’émaux d’or liées par un mortier sur un anneau en ciment.

Pourquoi :
J’ai choisi la thématique de l’aviation car je trouve que c’est un beau métier. Quand je pars au Portugal, je prends l’avion.

Cela me fait penser à la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb : grâce à ce moyen de transport, les aventuriers peuvent découvrir d’autres pays ou d’autres continents !

 

Lien vers la notice de l’œuvre

La carte d'identité d'Henri Sellier par Yanelle et Maïa

Titre : Carte d’identité d’Henri Sellier
Auteur : Préfecture de la Seine
Période : première moitié du XXème siècle
Technique et matériaux : papier, carton, encre, photographie
Dimensions : H. 14,5 cm ; l. 12 cm

Quoi :
La carte d’identité d’Henri Sellier est un document émouvant car on peut voir sa photographie, sa signature et même son empreinte digitale ! on découvre des informations sur sa taille et la couleur de ses yeux ! C’est étonnant mais une petite erreur s’est glissée dans sa date de naissance : il n’est pas né au mois de novembre mais au mois de décembre !

Qui :
Henri Sellier a été maire de Suresnes de 1919 à 1941, donc pendant 22 ans. Il a passé sa vie à chercher des solutions pour améliorer la vie des Suresnois. Il a amélioré les logements, la santé et l’éducation. Il a notamment fait construire la Cité-jardins et l’Ecole de plein air.

Quand :
Henri Sellier est né à Bourge en 1883. Il a commencé à s’intéresser à la politique quand il était adolescent. Il est devenu maire de Suresnes mais aussi ministre de la santé. Il a été arrêté par les allemands pendant la seconde guerre mondiale et il est mort en 1943, avant que le conflit ne se termine.

Où :
Il habitait dans une maison qui n’est pas très loin du MUS et il travaillait à la mairie.

Pourquoi :
Henri Sellier nous fait penser à un père de famille, car il se préoccupe beaucoup du bien-être et du confort des Suresnois. On peut d’ailleurs le voir représenter ainsi sur le monument qui lui est dédié dans le square de la mairie. Il est représenté debout, regardant une femme assise avec son enfant sur les genoux. Il fait un geste protecteur envers eux.

Si nous étions dans le passé, nous aimerions rencontrer Henri Sellier parce que nous trouvons que ce qu’il a fait pour Suresnes est génial !

 

Lien vers la notice de l’œuvre

La photographie "La place du lavoir" par Etienne

Titre : Place du lavoir
Auteur : inconnu
Période : première moitié du XXème siècle
Technique et matériaux : photographie (procédé argentique)
Dimensions : H. 12,3 cm ; l. 17,3 cm

Quoi :
Le lavoir bains-douches fait partie des équipements d’hygiènes présents dans la Cité-Jardins de Suresnes. Pour se laver ou pour nettoyer leur linge, les habitants du quartier avaient accès à 22 douches, 6 baignoires, 24 laveuses-essoreuses et séchoirs à vapeur.

La façade est en briques, avec des décors de mosaïques. Une grande verrière recouvre l’ensemble pour faire entrer la lumière.

Qui :
Henri Sellier a imaginé la Cité-Jardins de Suresnes car il avait observé que la population ouvrière qui vivait à Suresnes subissait une situation critique en matière d’hygiène et de logement.

Alexandre Maistrasse est le premier architecte de la Cité-Jardins. Vous pouvez admirer son buste en bronze au premier étage du musée.

Quand :
Le premier îlot a été construit entre 1921 et 1923.

Où :
C’est dans le premier îlot que le lavoir bains-douches est aménagé car les immeubles construits dans cette première phase de construction n’étaient pas pourvus de salle de bain. Aujourd’hui, tous les logements possèdent une salle de bain. Le lavoir bains-douches est devenu un centre d’aide par le travail (ESAT).

Pourquoi :
J’aime bien apprendre de nouvelles choses sur le passé de Suresnes. Alexandre Maistrasse est vraiment impressionnant car il faut avoir de bonnes idées pour créer des plans. Avant, c’était rare d’aller prendre des douches, il y en avait moins, contrairement à maintenant où la vie est plus facile. Même dans les écoles, il y avait des fontaines d’eau potable : à l’époque c’était une innovation !

 

Lien vers la notice de l’œuvre

La photographie "Le théâtre Jean-Vilar" par Noam

Titre : Théatre Jean Vilar
Auteur : Studio Geo
Période : première moitié du XXème siècle
Technique et matériaux : photographie (procédé argentique)
Dimensions : H. 20,8 cm ; l. 29,8 cm

Quoi :
La façade du théâtre Jean Vilar est en briques. Sur les côtés, elle est décorée par des sculptures qui représentent des personnages qui dansent ou qui jouent de la musique. L’entrée est monumentale avec ses grandes portes et toutes ses marches !

Qui :
Henri Sellier a imaginé un quartier idéal qu’il a appelé la cité-jardins. L’art et la culture avait une place centrale dans ce quartier. La construction de ce bâtiment a été confiée à l’architecte Alexandre Maistrasse.

Avant de devenir le Théâtre Jean Vilar, ce lieu était le Centre Albert Thomas. On pouvait y faire plein d’activités : de la danse, de la musique, du cinéma. C’était un peu comme le poumon du quartier car quand on va voir un spectacle, on change d’air, on respire, on s’amuse !

Quand :
La construction du théâtre a débuté en 1936 mais elle a été interrompue par la seconde guerre mondiale. Il a été inauguré en 1938.

Où :
Le théâtre est construit au centre d’une place, au bout du boulevard Aristide Briand, qui est l’axe principal de la Cité-Jardins de Suresnes. Il occupe donc une position privilégiée dans le quartier !

Pourquoi :
Je suis déjà allé au Théâtre Jean Vilar, car tous les ans il y a ce que l’on appelle le « Suresnes cité danse », consacré au hip hop !

 

Lien vers la notice de l’œuvre

La photographie "L'école primaire Edouard-Vaillant de la cité-jardins" par Noé

Titre : Ecole primaire Edouard Vaillant de la cité-jardins
Auteur : CHEVOJON Studio
Période : 1932
Technique et matériaux : photographie (procédé argentique, positif)
Dimensions : 17,2 cm ; l. 23,1 cm

Quoi :
L’école Vaillant-Jaurès est la première école qui a été construite dans la Cité-Jardins. L’école accueille environ 140 élèves de maternelle et 460 élèves de primaire. Les filles et les garçons sont séparés. Ils avaient des jeux et des manèges.

C’est une construction en briques jaunes, avec quelques briques rouges pour créer des motifs. De belles mosaïques de toutes les couleurs mettent en évidence l’entrée de l’école. L’intérieur de l’établissement est décoré par des fresques.

Qui :
La Cité-Jardins a été construite grâce à Henri Sellier, qui se préoccupait des problèmes de logement, d’éducation et d’hygiène dans la ville de Suresnes.

L’école Vaillant-Jaurès a été dessinée par l’architecte Alexandre Maistrasse.

Quand :
Cette école a été construite entre 1922 et 1926, au cours de la première opération de construction. Elle a été complétée par un deuxième établissement scolaire : l’école Aristide Briand, à partir de 1930. Cette école est devenu le Collège Henri Sellier. Elle était équipée d’une piscine et d’un gymnase, pour les élèves mais aussi pour tous les habitants du quartier.

Où :
L’école est située dans la Cité-Jardins, le long de l’actuelle avenue Aristide-Briand.

Pourquoi :
Ce quartier me fait un peu penser à un village car les commerces, le théâtre, l’église, sont à proximité. C’est donc un village dans une ville.

 

Lien vers la notice de l’œuvre

La photographie "Vue de la cité-jardins - Square Léon Bourgeois" par Orphé

Quoi :
Le square Léon Bourgeois est situé dans la Cité-Jardins de Suresnes pour rendre le quartier plus beau, plus respirable et plus agréable.

Cette photographie est ancienne, elle a été prise au moment où le square venait tout juste d’ouvrir car les arbres sont encore jeunes.

Aujourd’hui le square est équipé d’une aire de jeux, de tables de ping-pong, de paniers de basket, d’un terrain de football, d’un terrain de pétanque, de bancs et de toilettes.

Qui :
La Cité-jardins et le square Léon Bourgeois ont été imaginés par le maire de l’époque, qui s’appelait Henri Sellier. Il considérait que les habitants de Suresnes avaient besoin d’appartements confortables et d’espaces verts pour être heureux !

Il a donné des noms de personnages importants à toutes les rues et à tous les équipements de la Cité-jardins. Léon Bourgeois était un homme politique qui défendait la solidarité et l’entraide.

Quand :
La Cité-jardins a été construite entre 1921 et 1956. Le square fait partie du premier îlot donc il a été aménagé dès le début.

Où :
Le square est au centre de la Cité-jardins. Autour du square, on peut apercevoir des immeubles en briques.

Pourquoi :
Le mot square vient d’un mot ancien qui signifie « équerre », c’est pour cela que les squares sont souvent de forme carrée.

J’ai choisi de parler du Square Léon Bourgeois car c’est le meilleur espace vert de Suresnes pour moi ! Si je devais lui donner un autre nom, je l’appellerais : Le chemin du divertissement !

 

Lien vers la notice de l’œuvre

Retour en images sur la fête !