Les œuvres prêtées en 2016

Peindre la banlieue, de Corot à Vlaminck

Cette exposition explore les contrées aux alentours de Paris qui, depuis le milieu du XIXe siècle, ont attiré les peintres, artistes renommés et petits maîtres.

La banlieue leur offre en effet plusieurs visages : paysages pittoresques, vie animée des bords de Seine, reflets de l’industrialisation naissante… Elle devient un univers propice aux recherches de mouvements picturaux s’intéressant à la lumière, aux variations du ciel, à la couleur, à la forme.

L’exposition offre un beau panorama de cette diversité thématique et de ces variations esthétiques qui en un siècle restituèrent de façon significative les environs de Paris : la banlieue dans tous ses états !

Le MUS a prêté deux tableaux pour cette exposition :
Détail du barrage de l’écluse de Suresnes (1996.1.2) par Henri Brémond, ayant servi pour la décoration de l’Hôtel de ville.
Suresnes vu du Mont-Valérien (997.00.3145), par Georges Pajot.

Peindre la banlieue, de Corot à Vlaminck - Du 6 décembre 2016 au 10 avril 2017 à l'atelier Grognard de Rueil-Malmaison.

De la caricature à l'affiche, 1850-1918

Le début du siècle voit s’éteindre ou se retirer de la scène, Toulouse-Lautrec, Chéret, Mucha. L’absence de leurs images crée alors un sentiment de vide d’autant plus fort qu’elles étaient omniprésentes sur les murs de la ville. Un vide qui a laissé s’installer l’idée que l’art de l’affiche est resté moribond jusqu’en 1918.

De la caricature à l'affiche, 1850-1918 - Du 18 février au 4 septembre 2016 au Musée des Arts décoratifs de Paris. Du 5 novembre 2016 au 8 janvier 2017 au Palais Lumière à Evian.

C’était mal connaître le rôle joué par les dessinateurs de presse et les caricaturistes durant cette période. Les annonceurs d’alors repèrent leur trait acerbe, leur maitrise du raccourci, leur art de l’ellipse, qui rejoignent les premières théories publicitaires. Ces dessinateurs prennent le relais et renouvellent le genre en profondeur. Parmi eux Jossot, Sem, Barrère, Guillaume, Gus Bofa, Roubille, ou Cappiello. Réalisée à partir des collections du musée, l’exposition retrace ce moment de l’histoire de l’affiche intimement lié à l’histoire de la presse, aux contextes politiques et économiques depuis 1850.

Pour cette exposition itinérante, le MUS a prêté :
-de remarquables sculptures « en bocaux » imitant les spécimens d’histoire naturelle par Adrien Barrère ainsi que des silhouettes caricatures par Moloch 997.00.1699 à 997.00.1703 et 997.00.1721
-des silhouettes de pipes d’Edouard Fallières 997.00.2566, Guillaume II d’Allemagne 997.00.2567, d’Henri Rochefort 997.00.2569, Alphonse XIII 997.00.2571, Léopold II de Belgique 997.00.2570 et Nicolas II de Russie 997.00.2575

Caricatures! La grande guerre des images. Partie I

Représentation grotesque d’une personne ou d’un sujet, la caricature repose sur la déformation des traits du visage ou des proportions du corps dans l’intention de se moquer.

Grâce aux progrès de la reproduction en série, les images satiriques connaissent un essor important au XIXe siècle. Parfois violentes, souvent drôles, les caricatures influencent l’opinion et façonnent l’image des personnalités publiques. Raymond Poincaré (1860-1934), élu président de la République à la veille de la Première Guerre mondiale, suscita de vives passions. Durant le conflit, une véritable mobilisation des crayons s’engage. Les caricaturistes font l’apologie de la puissance de la France et de ses alliés, tout en ridiculisant les figures du camp adverse. La presse et les cartes postales jouent un rôle de premier plan pour véhiculer ces images.

Le premier volet de cette exposition, organisée sur 2 ans, met en avant la guerre des images qui fait rage dans la première moitié du XXe siècle à travers une sélection de dessins, cartes postales, revues et objets.

Caricatures! La grande guerre par les images. Partie I - Du 2 avril au 30 novembre au musée départemental Raymond Poincaré à Sampigny.

Le MUS a prêté au musée départemental Raymond Poincaré neuf œuvres de la collection Granoux :
-une statuette à l’effigie d’Albert Ier de Belgique par F. Soucher, 997.00.1846 
-un pot à moutarde figurant Guillaume II en dromadaire par A. Bizouard, 997.00.1660 
-une statuette de François Joseph par Emile Soudieux, 997.00.1828
-une statuette du général Hindenburg par Aristide de Ranieri, 997.00.1645
-une statuette de Raymond Poincaré, 997.00.1797
-une figurine, silhouette de Raymond Poincaré, 997.00.2000 
-une figurine de Raymond Poincaré, 997.00.1988 
-une figurine de Georges V, 997.00.1881 
-une figurine de Nicolas II, 997.00.1874