L’école maternelle Wilson
L’école maternelle Wilson est la dernière construite dans la cité-jardins qui compte alors deux groupes scolaires. Elle est édifiée entre 1930 et 1933 au cours de la 3ème opération.
Il s’agit d’une école maternelle de 4 classes avec garderie, réfectoire, salle de projection et préau avec toboggan, manège, chevaux à bascule.
Sa cour de récréation est agrémentée de bacs à sable et d’un bassin avec une fontaine d’agrément.
Jouons un peu, beaucoup !
Une grande importance est accordée à la pédagogie avec des activités manuelles et des jeux développant la motricité.
Les élèves peuvent ainsi pratiquer du tissage, du jardinage et ont également à leur disposition des jeux en bois comme des balancelles et des toboggans.
Le toboggan des tout-petits
Ce toboggan est de petite taille, parfaitement adapté pour les jeunes élèves !
Il comporte quelques marches qui donnent accès à une plateforme pour rejoindre une large glissière.
Visible sur des photographies anciennes, le toboggan était encore utilisé au début du XXIe siècle. Il a rejoint les collections du MUS en 2016.
La cour de récréation
Les principes hygiénistes laissent une large place à l’activité physique au grand air. Les élèves sont donc encouragés à pratiquer des activités ludiques à l’extérieur.
Un joli bassin et son pont accueillent notamment des courses de petits voiliers !
La symbolique de l’eau se retrouve également dans le hall où la Fontaine de l’enfance accueille les élèves.
Les fontaines pour la boisson ou l’agrément sont aussi présentes dans les deux autres groupes scolaires de la cité-jardins.
Et aujourd’hui ?
De nos jours, l’école maternelle Wilson fait la joie d’environ 120 élèves.
Elle dispose de la plus grande cour de récréation parmi toutes les écoles de Suresnes. Durant l’été 2022, elle a été repensée en cours « oasis » avec la création d’îlots de verdure et la récupération des eaux de pluie.
Par la suite, son célèbre bassin extérieur a été restauré et le murmure de la fontaine se fait de nouveau entendre.
Carte d’identité de l’œuvre