Génération écrans
Le Musée de la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines profite de ses nouveaux locaux pour offrir une riche programmation d’expositions temporaires.
Après Le vintage, Génération écrans revient sur l’aventure télévisuelle et présentera trois production suresnoises conservées dans les collections du MUS :
-le Téléviseur S (2009.1.34), petit modèle fabriqué après 1950 dans une matière plastique imitant le bois. Il présente une lentille grossissante posée devant l’écran.
-le Téléviseur Pamplemousse (2009.1.45) lauréat de l’Oscar du Design, qui fut conçu par le chef du bureau d’études et l’esthéticien industriel de la société Philips au cours de l’année 1969.
-Téléviseur TF 1426A 819 (2009.1.37) de 1952. C’est un récepteur de télévision horizontal, quatre boutons situés sous l’écran permettent les réglages.
La caricature raconte l'histoire de France
Plus d’une centaine de documents iconographiques, des objets et même des chansons sont réunis pour constituer une promenade historique, du XVe siècle à nos jours.
L’exposition « La caricature raconte l’histoire de France » montre combien toutes les sensibilités ont utilisé la caricature comme arme de propagande : les protestants contre la papauté, les révolutionnaires contre Louis XVI, les royalistes contre Napoléon, les républicains contre Louis-Philippe, les ligues nationalistes contre le parlementarisme…
Le MUS a prêté une trentaine d’œuvres, figurines de la collection Granoux, affiches et cartes postales sur l’affaire Dreyfus.
Au fil de l'eau : Seine de travail
À l’occasion de sa nouvelle exposition, le musée de l’Hôtel-Dieu s’est associé au musée de Vernon pour aborder un sujet qui a très largement inspiré les artistes : la Seine.
Si le musée de Vernon consacre sa présentation aux scènes de loisirs (canotage, baignades, guinguettes…), celui de Mantes-la-Jolie s’attache à montrer un aspect moins pittoresque du fleuve, mais qui a tout autant influencé les artistes : les scènes liées au travail.
Pour cette exposition, le musée de l’Hôtel-Dieu a rassemblé plus de soixante tableaux provenant de collections publiques et privées. Le MUS – Musée d’Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes a prêté une toile d’Henry Brémond (1996.1.2) représentant les écluses de Suresnes.
La maison natale de Georges Clemenceau, exposition permanente
« C’est une étrange chose que deux hommes de cette sorte soient nés dans la même petite cité. Je proposerai une explication poétique car bien souvent la poésie et la réalité se confondent. Je la trouverai dans le nom même de ce lieu qui signifie « la fontaine qui coule au pied de la hauteur ». Pareds vient du vieux mot qui a donné Alpes et de mouillères qui signifie source. Merveilleuse fontaine qui n’est pas seulement celle qui coule dans la prairie mais la fontaine spirituelle qui nourrit les hommes de ses eaux. Merveilleuse hauteur qui n’est pas seulement un mouvement de terrain, mais une élévation de l’esprit des hommes »
André Chamson, de l’Académie Française.
Le village de Mouilleron-en-Pareds a en effet vu naître le Maréchal Jean de Lattre et Georges Clemenceau : c’est la maison natale de ce dernier qui va être réaménagée courant 2017 pour proposer aux visiteurs un parcours muséographique retraçant la vie de ce grand homme.
Afin d’évoquer l’homme public et l’homme politique, le MUS dépose pour une durée de trois ans plusieurs œuvres de la collection Granoux :
-Clemenceau en lutteur (997.00.1813) par Emile Nô,
-Clemenceau en clown (997.00.1787) par Pierre Etienne Daniel Campagne,
-Clemenceau à la tribune (997.00.1729) par un sculpteur anonyme,
-Buste de Clemenceau (997.00.1638) par Aristide de Ranieri,
-Pipe à l’effigie de Clemenceau (997.00.2574) par Emile Cohl.
Cent-soixante-seize ans après sa naissance à Mouilleron-en-Pareds en Vendée, la maison où Georges Clemenceau vit le jour s’apprête à devenir un musée national. La maison-musée conservera l’émotion d’un lieu de mémoire et présentera le parcours d’un homme d’idées qui a marqué l’histoire de France par sa pensée et son action. Les différentes facettes de sa personnalité y seront exposées : « l’homme privé », « l’homme public » sans oublier « Clemenceau et la Vendée ». Le public pourra enfin découvrir sa maison natale, tout comme les deux autres lieux clés de sa vie : son appartement devenu le Musée Clemenceau à Paris et la maison à Saint-Vincent-sur Jard où il vécut les dix dernières années de son existence.
Pour voir la vidéo sur les œuvres du MUS : c’est ici !