Guillemette Faussart a vécu recluse sur le Mont-Valérien dès 1556. A sa mort en 1563, elle est inhumée dans la chapelle qu’elle aurait contribué à construire ou à sauver durant les guerres de religion.
Cette pierre tombale, aujourd’hui classée Monument historique, est mentionnée à maintes reprises. D’abord relevée dans un mémoire relatif au droit de présentation du seigneur de Nanterre (l’abbé de Sainte Geneviève de Paris), elle est par la suite signalée en 1713 dans le journal manuscrit de la reine Marie d’Este.
Durant la Révolution française, elle est sauvée par le supérieur des ermites avant de disparaître sous les ruines du couvent détruit en 1812. Dès 1821, Joseph Delort dans ses “Voyages aux environs de Paris”, affirmait avoir vue la pierre dans les décombres.
Il faut attendre 1838, pour que cette dernière soit mentionnée comme présentedans la chapelle de Mgr Forbin-Janson, propriétaire du château voisin à l’ancien couvent.
L’une des premières analyses et publications concernant cette pierre nous est fournie par le baron Guilherny en 1873. Louis Tesson prend sa suite en 1922 (”Suppléments” aux procès-verbaux de la Commission du Vieux Paris, 1924). La pierre tombale est finalement transférée en 1936, après avis favorable de la Commission du Vieux-Paris, au nouveau musée de Suresnes fondé quelques années plus tôt en 1929. Un article de Michel Guillot paru dans le “Bulletin de la société Historique de Suresnes” (Tome IX, n°44) fournit d’amples informations concernant l’étude de cette pierre tombale restaurée en 2012 pour préserver les traces de polychromie et désormais présentée au sein des collections permanentes du Musée de Suresnes.